3 décembre 2024

Agathe et la fessée de Catherine Dumonteil-Kremer et Marie-pierre Emorine

Maxime reçoit une fessée au supermarché. Agathe et sa maman assistent à la scène mais il n’est pas facile d’intervenir pour aider l’enfant et sa mère.

« la plus part d’entre nous avons été éduqués dans un esprit de compétition, de jugement, d’exigence et de pensée de ce qui est « bon » ou « mauvais.

Au mieux, ces conditionnements peuvent conduire à une mauvaise compréhension des autres, au pire, ils provoquent une colère ou une frustration, et peuvent conduire à la violence.

Une communication de qualité entre soi et les autres est aujourd’hui une des compétences les plus précieuses ».

Catherine Dumonteil-Kremer, pionnière de la parentalité positive. Formatrice aux techniques de communication, éducatrice Montessori. Elle fonde l’association La Maison de l’Enfant en 1998. En 1999, elle crée une liste de discussion destinée au soutien des parents qui veulent accompagner leurs enfants dans la non-violence. Cette liste existera sous le nom de Korzack (en hommage à Janusz Korczak, un précurseur de la défense de la dignité des enfants) En 2003, elle instaure la Journée de la non-violence éducative en France.

Marie-pierre Emorine, est graphiste. Son grand plaisir est d’abandonner sa souris d’ordinateur pour retrouver ses crayons et ses pastels.

Commentaire laissé par mon ami Pierre, parti trop tôt.
Pierre Fassbind
Ma question est « Dans ce monde donnons nous pas cette éducation les outils à nos enfants ou petits enfants de s’en sortir sans problèmes? ». Bien sûr je suis persuadé que le bonheur et le bien-être sont plus importants que la compétition et la « réussite sociale » mais soit à l’école, soit en formation la société impose ses modes de fonctionnements, hélas. Bonne journée.

Ma réponse:
Pierre, je reprends ta phrase: « la société impose se modes de fonctionnements » et c’est là tout le débat ! Quelle société voulons nous pour demain ? Dans la grande majorité de citoyens, les gens ne veulent plus de cette société de compétition, de mal bouffe, de santé d’éducation bafouées, pas de travail et j’en passe. Alors de ci-et de là les personnes se réunissent et réfléchissent sur comment faire pour vivre mieux. Et nous savons bien que cela passe par une autre communication. Apprendre aux enfants à s’écouter, argumenter et se respecter tout en respectant les autres. Être en empathie avec toutes vies (animal, végétal et humaine).

Dans une classe où la pédagogie Freinet ou Montessori est employée les enfants réussissent aussi bien voir mieux à s’en sortir dans la vie. La grande différence est la notion de collectif et non d’individualité qui est enseigné. Nous savons par expérience que lorsqu’une personne fait parti d’un groupe elle a toute les chances de s’en sortir. Le groupe va l’aider. Dans un fonctionnement d’individualité les uns finissent par détruire les autres. La politique sociale, sanitaire, éducative, etc menée actuellement est une politique à court terme. Plus j’avance dans la vie et plus je suis convaincue que c’est en remettant l’humain au centre des préoccupations, plus il fera bon vivre sur le planète terre.

La non violence est indispensable à la vie.

Claudia

 

 

 

 

2 réflexions sur « Agathe et la fessée de Catherine Dumonteil-Kremer et Marie-pierre Emorine »

    1. Nos échanges me manquent. J’aimais bien son analyse sur le vie. Surtout avec tout la violence actuelle, c’est difficile de voir la lumière. Bises 🙂

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