Les bêtes en littérature par Anne Simon directrice de recherche au Centre National de la Recherche Scientifique. Rattachée à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales. Elle y dirige le Centre de recherches sur les arts et le langage. Spécialiste de philosophie et de littérature, son travail porte notamment sur les représentations du vivant et de l’animalité, à travers une approche zoopoétique des textes.
Pour continuer les animaux dans la littérature, je me suis arrêtée au livre de Serge Sanchez « le homard de Flaubert, et les autres animaux de la littérature »
Flaubert avait sa serviette à l’Hôtel Sergent, dans le Finistère. À chaque repas, on lui proposait sept ou huit plats différents, parmi lesquels figuraient invariablement de la salicoque et du homard. Il avait vu le patron jeter un de ces gros crustacé tout vif dans l’eau bouillante. Tout de même, il aurait pu l’estourbir avant de le supplicier, ou mettre de la gnôle dans la casserole.
Cygnes, chats, cerfs, hydre, Phénix qu’ils soient fictifs ou réels, les animaux sont omniprésents dans les livres. Source inépuisable de poésie et de rêverie, de méditation, de fantasme, et parfois de terreur, ils occupent une place unique dans l’imaginaire des écrivains. Le minuscule ciron, ou pétroglyphe de la farine, a inspiré à Pascal l’une de ses plus étourdissantes Pensées ; Nabokov n’aurait sans doute pas écrit Lolita s’il n’avait été passionné de chasse aux papillons. Que dire de la fascination de Baudelaire pour les chats, du crocodile obsédant de Quincey ou des créatures « drolatiques » de Rabelais…
Du jardin des Plantes à la Ménagerie de Versailles, de la mouche de Montaigne au chat de Balzac, Serge Sanchez nous fait découvrir, avec tout son talent de conteur, l’étonnant bestiaire qui peuple les plus belles pages de la littérature.
Bien que j’ai trouvé l’écriture quelques peu inconstance, j’ai passé un bon moment avec cet auteur.
Claudia
Un titre original
Je note… Ce livre d’animaux pourrait me plaire
Bisous ma Claudia et bonne fin de semaine
Je te recommande surtout celui de Pablo Santiago Chiquero. Bise ma Béa 🙂