Autrefois, le monde était béni par la magie. Les Enchanteurs étaient légion.
Printemps 2019, Merlin est le dernier de son espèce, condamné à chercher son successeur alors que son immortalité lui a été retirée.
Pire encore, Jorhold, le plus dangereux Sorcier de sa génération, s’est échappé de sa prison pour se venger.
Un chemin parsemé d’embûches attend Merlin qui devra composer avec les farces du destin.
Sera-t-il à la hauteur des attentes du monde magique ?
Anthony Blanchet est inspiré par les légendes arthuriennes depuis l’enfance. C’est donc tout naturellement qu’il livre ce premier tome. La construction est plutôt classique. Néanmoins, l’histoire est bien menée. Le bien de la magie. Le mal de la sorcellerie sous la figure de Torhold est au rendez-vous dans les combats. Certains penseront qu’il y a quelques longueurs, mais le rythme est là.
Ce qui m’a dérangé ce sont les retours avec la réalité de notre époque. Je choisis de lire des romans fantastiques justement pour m’éloigner du monde qui nous entoure. Alors, j’ai buté sur certains passages. Mais ceci n’enlève en rien à l’écriture agréable de l’auteur. Je pense aussi que j’étais trop en attente du monde arthurien. J’ai apprécié Merlin et son caractère affirmé. Sa grande expérience de la magie m’a conquis. Ainsi que Arthur, l’initié. Les personnages secondaires sont intéressants. Cependant, je m’interroge si je dois continuer la saga, car la fin m’a déstabilisé. Et puis les personnages manquent quelque peu de plumage. Ma curiosité va-t-elle gagner ?
Claudia
Enchantée de lire ce billet
Biz
🙂