Victoire Béra, dite André Léo, née le 18 août 1824 à Lusignan. Elle décéde le 20 mai 1900 à Paris. Romancière, journaliste militante féministe entre socialisme et anarchisme, membre de la Première Internationale. Après l’échec de la Commune (1871), André Léo échappe à la répression de la « semaine sanglante ». Elle s’exile en Suisse et continue à écrire.
J’ai découvert André Léo, en passant par la Vienne 86. Depuis, je m’engouffre dans ses mots. Cette auteure est surprenante par la modernité de ses propos.
En lisant la commune Malenpis je me suis surprise à faire un parallèle à l’actualité politique de la France. Tant la ressemblance avec certains personnages est évocatrice des luttes de classes pour retrouver la liberté. Elle évoque bien entendu le combat des femmes pour être reconnue dans la république.
J’aime à penser que les valeurs qui transpirent dans cet ouvrage ont inspiré Christophe André, Mathieu Ricard quand ils parlent de la bienveillance, de la philosophie comme remède aux maux de la société.
« Il y avait, dans un pays près d’ici, mais fort petit et qui ne se voit pas sur la carte, une commune indépendante de tous les peuples voisins, qui se gouvernait à sa guise, en raison de vieilles chartes qu’elle avait. » quand tout à coup, à cause de l’avidité de quelques-uns la royauté s’installe avec son lot d’injustices et de misères. Comment la population va-t-elle réagir ? » Un conte écrit il y a presque 150 ans mais avec de terribles résonances actuelles où comme l’a chanté Jean Ferrat, la femme est plus que jamais l’avenir de l’homme… Bruno Essard-Budail
Claudia
Eh bien je découvre cette femme qui comme George Sand a pris un nom d’homme.
Biz
Elle est de la région 🙂