1832, Canterbury prés de Boston. Dans cette petite ville l’institutrice Prudence Crandall s’occupe d’une école pour jeunes filles blanches. Jusqu’au jour où, elle décide d’accueillir dans sa classe une jeune noire, Sarah. La population blanche locale voit cette « exception » comme une menace. L’Amérique blanche reste hantée par le spectre de Nat Turner : un an plus tôt, en Virginie, cet esclave noir qui savait lire et écrire a pris la tête d’une révolte sanglante. Les habitants menacent de retirer leurs filles de l’école.
Prudence Crandall les prend au mot et l’école devient la première école pour jeunes filles noires des États-Unis, trente ans avant l’abolition de l’esclavage.
Ces jeunes filles noires viennent de milieux aisés, voir riches. Bien habillées et sachant manier la langue avec élégance. Malgré la loi qui donne raison à Prudence Crandall, les bourgeois ont peur. Et bientôt la haine apparait sous sa plus vil expression: la mort !
L’ouvrage est postfacé par la conservatrice du musée de Prudence Crandal, Joanie DiMartino. Ceci nous permet de connaitre les faits réels qui ont inspirés cette bande dessinée.
Mon avis est partagé. J’ai été conquise dès l’avant propos par cette histoire passionnante. Cette jeune enseignante blanche qui se bat pour que les droits des jeunes filles noires qui souhaitent s’instruire, soit respectés; mérite tout notre respect. Je rappelle que l’esclavage était encore largement pratiqué dans le Sud des États-Unis. Cette histoire m’a permise de m’interroger sur les erreurs commises et les doutes de cette jeune femme courageuse.
Et pourtant j’ai eu beaucoup de mal à suivre. Les évènements se succèdent les uns aux autres, de manière juxtaposée, sans de réels transitions qui permettrait au lecteur de respirer et d’assimiler les informations données. Pour ma part, les couleurs, ne permettent pas de bien saisir les personnages.
Claudia
Merci pour ta présentation de cette belle histoire…
Avis mitigé donc…
Bisous ma Claudia
Ce n’est que mon avis 🙁