Eric Delvaux reçoit le neuropsychiatre Boris Cyrulnik à l’occasion de la sortie de son livre, “Des âmes et des saisons. Psycho-écologie” (Odile Jacob, 2020).
La neuro-imagerie permet aujourd’hui de mesurer l’impact de nos environnements affectifs ou naturels sur nos cerveaux. On sait maintenant qu’un cerveau seul s’atrophie ; un cerveau a besoin d’interactions avec l’autre pour se développer.
Une présence est un stimulus cérébral. « L’utérus, les bras de la mère, et la parole sont les trois milieux agissants sur notre état » explique Boris Cyrulnik.
« Insulter un enfant tous les jours finit par modifier son cerveau. La parole est une caresse, elle a une fonction affective bien plus qu’informative. », dit-il mais la « parole peut être aussi un piège« .
« En parlant on crée un monde, merveilleux ou délirant. Les guerres aujourd’hui sont provoqués par des représentations provoquées par des récits« . La psycho-écologie nous dit qu’il faut arrêter de penser qu’une cause provoque un effet. « Nous devons penser éco-système ».
« Tous ceux qui fabriquent des mots ont un rôle à jouer sur les milieux qui agissent sur nous. »
Claudia
Trop flippant de penser qu’on va sans doute être confinés une 3e fois.
Y’en a MARRE !!!!!!
Biz
Le gouvernement fait n’importe quoi 🙁