Denis Marquet, philosophe, écrivain, thérapeute
« Pleurer est très important pour notre psychisme »
« Quand nous pleurons, nous sommes traversés par des sentiments. Pleurer permet d’accepter de ressentir ces sentiments et ainsi permettre qu’ils partent plus vite »
« Pleurer fait du bien »
« En bloquant nos pleurs, nous bloquons les sentiments en nous. Au fil des années, ils vont s’accumuler. Nous ne sommes, alors que tristesse »
« En vidant notre sac de pleurs, nous permettons de fluidifier les sentiments, nous exprimons notre ressenti face à une situation qui nous touche profondément »
« Ne pleure pas, ce n’est rien » rassure le parent. Et pourtant le chagrin de l’enfant est bien réel !
Et puis:
« Pleure un bon coup, ça te fera du bien ! » Les larmes aident à revivre quelques fois, les premières souffrances enfouies en nous et non exprimées. En pleurant, nous libérons le corps de ses tensions. Lowen écrit: « Pleurer évite la spirale infernale des angoisses et de la dépression. »
Une théorie à laquelle Freud préconisait de l’accompagner de mots pour qu’elle joue un rôle thérapeutique.
Je ne m’amuserai pas à vous parler des différentes sortes de larmes, ni à vous parler des différentes cultures concernant le bien ou le mal fondé de pleurer. Les religions, à mon avis ont une sacrée responsabilité sur tous les blocages de l’homme qui ne peut pleurer. Le caractère de la personne peut aussi influencer sa façon de ressentir ses sentiments comme Jackie Kennedy, qui en s’interdisant la moindre larme à l’enterrement de son mari, a conquis un statut d’héroïne mythique aux États-Unis.
L’acte de pleurer est ressenti comme apaisant par 85 % des femmes et 73 % des hommes (étude William Frey, 1985). Source psychologie.com
Claudia
Il est important de pleurer !!
Bel article ma Claudia
Bisous et bon WE à venir
Merci ma Béa, bisous 🙂