Comment le dirigeant de l’un des plus grands empires du monde a-t-il pu conserver la sérénité au milieu du tumulte des guerres, des trahisons, des épidémies ou des catastrophes naturelles qui secouèrent son règne pendant près de deux décennies ?
La réponse se trouve dans la philosophie à laquelle il a été formé très jeune, le stoïcisme : Agir avec justice, penser avec rectitude et accepter avec sérénité ce qui ne dépend pas de nous.
Frédéric Lenoir dresse un portrait à la fois émouvant et sans complaisance de Marc Aurèle, empereur parfois inflexible mais homme sensible et tourmenté, qui aspirait à devenir meilleur et à être utile au monde. Il nous fait aussi découvrir les grandes clés de la pensée stoïcienne et des Pensées pour moi-même.
Rester serein en toute circonstance. Cette pensée philosophique amène Marc Aurèle a faire progresser le droit en faveur des femmes et des esclaves.
L’univers est un grand être vivant où tout est interdépendant; tout ce qui arrive est nécessaire. Cette maxime ne peut s’appliquer, me semble-t-il à un gouvernement qui ne respecte pas le vivant.
Le bien et le mal n’existent que dans l’intention morale et non dans les événements extérieurs. Bien des personnes se revendiquant d’une religion devraient mettre en pratique cette maxime. La paix enfin existerait dans les cœurs et sur la terre.
Ce n’est pas la réalité qui nous rend heureux ou malheureux, mais l’opinion ou la représentation que nous en avons.
Il faut vivre dans l’instant présent. La méditation apprend à mettre en pratique cette maxime.
Tout l’objectif de la vie philosophique est de parvenir à l’équanimité, la tranquillité d’âme, la sérénité.
Ce livre apporte des clefs pour apprécier au présent chaque moment de bonheur. Ce qui ne veut pas dire qu’il faut accepter les injustices où les pensées crasses du racisme. Au contraire, le bonheur individuel doit toujours être reliée au souci du bien commun.
Claudia
