Il y a plus de vingt ans maintenant qu’a disparu le sociologue #PierreBourdieu. Son œuvre garde une importance majeure dans le domaine des sciences sociales, et demeure même dominante dans la sociologie contemporaine : il reste l’un des auteurs les plus cités au monde.
Le nom de Pierre Bourdieu, en même temps, reste emblématique de la résistance à la montée du néolibéralisme, emblématique des luttes sociales pour la préservation des protections collectives et des services publics. En décembre 1995, beaucoup s’en souviennent, #Bourdieu était descendu avec fracas dans l’arène politique en apportant son soutien aux grévistes du grand mouvement contre la réforme néolibérale des retraites et de la Sécurité sociale ‒ déjà ! ‒ promue par Alain Juppé et son gouvernement.
Cette prise de position avait été d’autant plus retentissante que le prestige intellectuel de Bourdieu était immense, et qu’un grand nombre d’intellectuels supposés de gauche, issus notamment de la CFDT et du rocardisme, avaient soutenu la réforme Juppé, marquant ainsi leur ralliement au néolibéralisme.
On a peut-être un peu oublié la violente hostilité dont Bourdieu a fait l’objet dès lors dans les milieux intellectuels et médiatiques français, y compris rattachés à la gauche. Dans cet épisode d’On s’autorise à penser », Julien Théry reçoit le sociologue Gérard Mauger, auteur d’un livre intitulé « Avec Bourdieu. Un parcours sociologique ». Non seulement G. Mauger a travaillé avec les outils conceptuels de Pierre Bourdieu, dont il donne une synthèse critique dans son ouvrage, mais il a côtoyé le grand sociologue pendant les vingt dernières années de sa vie, et apporte son témoignage.
Claudia
J’avoue ne pas bien me souvenir de lui…
Bisous ma Claudia et bon jeudi
J’ai commencé par découvrir les travaux sur la grande bourgeoisie de Michel et Monique Pinçon-Charlot. Puis, je suis arrivé à Pierre Bourdieu. Et par la suite mon fils a fait des études de sociologie. Ceci m’a fait comprendre bien des choses sur la société. Bisous ma Béa 🙂