Il y est question du raidissement autoritaire et raciste spectaculaire de la parole publique en France ainsi que de la fronde de l’appareil policier contre la justice et l’État, suite à l’assassinat de Nahel dans un premier temps, puis à la mise en détention d’un policier marseillais dans un second, après le passage à tabac du jeune Hedi laissé pour mort. L’une des idées transversales du billet est que nous assistons à une large reconfiguration politique, dans laquelle se dessine (sous le nom frauduleux « d’arc républicain ») un front autoritaire-fasciste, qui ne veut plus que « l’ordre, l’ordre, l’ordre » et qui est désormais prêt à lâcher entièrement la bride à une institution policière raciste dégondée. Et, face à lui, un front qui refuse de renoncer au principe d’égalité de la République sociale et au respect des libertés fondamentales, en temps normal minimalement requis d’une démocratie libérale.
Le témoignage d’Hedi, assez éprouvant à écouter, est disponible ici, relayé par Konbini : • Laissé pour mort …
Le texte de Frédéric LORDON met en lumière la politique macroniste.
Claudia
Où allons-nous ???
Pas rassurant
Biz
Comme tu dis. On y va tout droit à un régime fasciste et les gens ne le perçoivent pas !