Le combat d’un homme face au racisme de l’Amérique des années 30. En 1933, Doug Wiston, véritable force de la nature et grand amateur de jazz, est un jeune travailleur noir dans une scierie de l’État de Louisiane.
Exploité du fait de sa force herculéenne, il finit renvoyé pour avoir osé défendre son père, passé à tabac par Sanders, l’odieux patron raciste de l’établissement et membre du Ku Klux Klan.
Sans travail, sans argent, prêt à tout pour venger l’honneur de son père, Doug se morfond dans un état de révolte : contre les injustices, contre Sanders, contre les Blancs. Il découvre ce sentiment étrange qu’est la haine…
Mais sur les conseils avisés d’un vieux musicien de jazz, il va finalement mettre à profit ce don que la nature lui a fait, sa formidable constitution, et devenir boxeur. Pour se venger du vieux Sanders, Doug utilisera les coups, certes, mais à travers la noble voie du sport, pas celle de la violence.
René Follet est un illustrateur et un dessinateur de bande dessinée belge. À 18 ans, il collabore au journal Spirou. En 1950, toujours pour Spirou, il réalise ses premières bandes dessinées. En 1956, sous le titre Reflets d’histoire sur la loi scoute, il illustre sous son pseudonyme de Ref, les différents articles de la Loi scoute, tout au long des 12 pages du calendrier des Scouts Baden-Powell de Belgique. À partir de 1978, René Follet anime les aventures de Steve Severin dans le magazine hollandais Eppo. Loup Durand adapte son roman Daddy et lui confie la mise en images. En 1998 avec Makyo, il remporte le Prix tournesol. En septembre 2003, il optient le Grand Prix du Dessin pour « Terreur ». Avec Jéromine Pasteur, écrivain de renom et bien connue pour ses nombreux best-sellers édités chez Laffont, il réalise en 2005 Shelena. En 2007 paraît son dernier album de bande dessinée : L’étoile du soldat en collaboration avec Christophe De Ponfilly.
Pascal Bresson vit actuellement en Bretagne, à Saint-Malo. C’est en découvrant les enquêtes de Ric Hochet dessinées par Tibet dans le journal « Tintin », qu’à 6 ans, il ambitionne de devenir un jour dessinateur. C’est vers l’âge de 12 ans (aidé par ses amis dessinateurs Tibet, René Follet et Mohamed Aouamri) qu’il concrétise son rêve en dessinant pour un journal Canadien « 9e Art », une histoire complète pour un hommage à EP Jacobs. Vers 17 ans, il devient pendant plus de 2 ans, illustrateur d’articles de presse pour le quotidien régional « L’Union ». Il publie une histoire de cinq planches dans le journal « A Suivre » et de nombreuses histoires pour divers fanzines…
Pascal remporte quatre fois le concours d’affiche du Cirque Européen de Reims et se spécialise dans l’illustrations pour la jeunesse. Il connaît un franc succès en 2000 avec la série Poulpia, la petite pieuvre écologique avec Brice Tarvel au scénario. Il a aussi dessiné et écrit pour Terre-Neuvas, l’impitoyable métier (3 prix dont celui de la ville de Brest) et Guillaume Seznec, une vie retrouvée en collaboration avec son ami Denis Seznec, le petit fils… En 2010, Pascal scénarise « L’Affaire Seznec » (avec Guy Michel au dessin), « L’Affaire Dominici » (avec René Follet au dessin) et « Ushuaïa ou les aventures de Nicolas Hulot » (dessin Curd Ridel) dont il reçu le prix de Vigneux sur Seine (91) pour l’ensemble de sa carrière. En 2013, deux nouvelles séries avec René Follet et son ami Bruno Putzulu. Il adapte en BD « Entre Terre et Mer » d’Hervé Baslé.
Sa citation préférée est une phrase de Nelson Mandela : « Un stylo peut transformer une tragédie en espoir et victoire« .
Un grand coup de cœur pour cette magnifique bande dessinée à l’aspect historique bien détaillé. La qualité de ses graphismes apporte une atmosphère oppressante qui donne un aperçu des conditions de vie des noirs dans le sud des États-Unis dans les années 1930. Le texte accompagne cette belle leçon d’espoir. Elle m’a fait penser à la vie de Nelson Mandela.
Claudia
Très belle présentation de cette magnifique BD
On y sent ton enthousiasme
Merci pour ton dernier lien sur mon blog
Je découvre Jolan (personnage d’une BD) et le prénom que porte ton fils
Joli au demeurant et pas courant
Bisous ma Claudia et bon WE
Merci pour ton gentil commentaire 🙂 Bisous, ma Béa