La violence à l’école, Marie-Jeanne Trouchaud

« Protéger, pouvoir, permettre » Pierre Lassus, psychothérapeute.

« Ce qu’il y a de meilleur en l’homme, c’est l’animal » Dr Cohen-Solal.

« L’enfant vient au monde doté d’extraordinaires capacités innées:
– L’attachement qui fait que l’enfant cherche la relation dont il a besoin;
– L’imitation qui va lui permettre tous les apprentissages;
– L’empathie qui lui fait partager les émotions des autres et en lui faisant ressentir leur souffrances constitue le frein le plus efficace à la violence;
– L’altruisme, comme l’ont montré les chercheurs allemands Warneken et Tomasello;
– Réfléchir avant d’obéir;
– Capacités d’autoprotection que sont le système immunitaire et l’instinct de sauvegarde. Cet instinct qui fait que le petit enfant quand il éprouve une peur vient se réfugier auprès de sa mère ou de son père et qui plus tard, s’il est respecté, lui permet de fuir ou de se défendre quand il se trouve seul face à un danger quelconque.

Protéger nos enfants de la violence, c’est d’abord permettre le développement de toutes ces capacités qui préparent l’enfant à vivre en harmonie lucide et intelligente avec les autres. »

Olivier Maurel

« Ce qu’il faut cultiver chez les enfants, c’est la capacité de réagir intelligemment aux situations présentes, au lieu de leur inculquer des réactions stéréotypées de peur et de soumission.  » Marie-jeanne Trouchaud.

« Un enfant dont les émotions ont été respectées éprouvera face à une situation nouvelle, des émotions « saines », adaptées à cette situation. Un enfant dont les émotions n’ont pas été respectées risque d’avoir, face à une situation nouvelle,soit attitudes « hypo » (soumission, résignation), soit des attitudes « hyper » (excitation, impulsivité, violence, etc.) Autrement dit, une « suradaptation » ou un « débordement dans la violence » Olivier Maurel

« l’adulte doit apprendre à l’enfant que des limites existent (…), lui apprendre à en comprendre le sens(…), à ne pas accepter des limites réellement injustes et à surmonter les émotions qu’il éprouve face aux limites qu’il doit accepter »

« Quel système la société a-t-elle fabriqué pour que des enfants courent leur vie en allant à l’école, au collège, au lycée ? Pour que d’autres enfants deviennent des tortionnaires ou des tueurs ? »

« Éduquer suppose de comprendre le fonctionnement de l’enfant, aux différents âges. Un jadinier adapte ses soins spécifiquement selon la plante qu’il fait pousser; il a appris la bonne dose d’eau pour l’une ou pour l’autre, le bon lieu, l’ombre ou le soleil, etc. »

« Oui, le jeune enfant est le futur adulte … C’est un être en construction et une éponge à émotions. Toutes les marques, positives ou négatives, s’inscrivent dans sa vie et influencent l’être qu’il deviendra … »

« L’adolescent est dans un entre deux. C’est un être en désir et en devenir. «

« la confiance entraine la réussite et la réussite augmente la confiance »

Marie-jeanne Trouchaud.

« La dimension émotionnelle est présente dans tout processus d’apprentissage et dans tout rapport au monde.Le désir d’apprendre, le plaisir de chercher, l’audace d’entreprendre, la joie de réussir développent chez l’apprenant l’adaptabilité aux situations qu’il rencontre. » Docteur Jacques Fradin

« le jeu est le travail de l’enfant, c’est son métier, c’est sa vie » Pauline Kergomard

J’espère vraiment vous avoir donné l’envie de continuer à découvrir le livre de Marie-Jeanne Trouchaud.

Claudia