Jusqu’à sa mort en 1905 à 75 ans, Louise Michel,
surnommée « La Vierge rouge », lutta pour les droits de l’homme, la justice sociale et le soutien aux prolétaires.
Née en 1830 d’une servante et fille-mère, dans le château de Haute-Marne où son père en est le propriétaire, Louise évolue au milieu de livres des grands auteurs. Victor Hugo ne cessa de la célébrer ; lui, l’immense poète proche du peuple que l’égérie de la Commune, la rebelle avait vénéré dès l’enfance. C’est ce que l’on nomme une écorchée vive. Elle prend à cœur toutes les peines des autres (humains, comme animal). Elle a une personnalité très affirmée. Elle choisit de devenir institutrice pour aider et éduquer les petits gens. Pour être au plus près de ses camarades de combats, elle monte à Paris, en 1856. Elle va rencontrer les grandes figures de la commune à laquelle elle participe très activement. Capturée, déportée en Nouvelle-Calédonie, où elle enseignera, elle revient en France en 1880 où elle multiplie les emprisonnements.
Anarchiste, violente, intraitable, excentrique, épuisante parfois même ingérable pour ceux qui la suivent. Généreuse à la limite de la folie. Féministe méprisant le monde des hommes, n’ambitionnant jamais leur réussite, la fière, l’austère Louise Michel pardonne à qui tente de l’assassiner et pousse aux attentats. Fascinée par la mort, un peu folle, n’aimant que sa mère.
Cette biographie sous forme de roman écrit par Henri Gougaud montre la personnalité complexe de Louise Michel. Elle m’a permis de désacraliser cette héroïne. Elle était de toutes les luttes. Présente sur tous les fronts au même titre que les hommes. Oui, mais pourquoi ? Pour qui ?
Claudia
Je note cette biographie sur Louise Michel
Bisous ma Claudia
🙂