29 mars 2024

Louise Michel, femme révolutionnaire

Louise Michel, née le 29 mai 1830 à Vroncourt-la-Côte (Haute-Marne) et morte le 9 janvier 1905 à Marseille, alias Enjolras, est une militante anarchiste et l’une des figures majeures de la Commune de Paris. Première à arborer le drapeau noir, elle popularise celui-ci au sein du mouvement anarchiste.

Préoccupée très tôt par l’éducation, elle enseigne quelques années avant de se rendre à Paris en 1856. Là, à 26 ans,
elle développe une activité littéraire, pédagogique, politique et activiste importante et se lie avec plusieurs personnalités révolutionnaires du Paris des années 1860.

En 1871, elle participe activement aux événements de la Commune de Paris, autant en première ligne qu’en soutien. Capturée en mai, elle est déportée en Nouvelle-Calédonie où elle s’éveille à la pensée anarchiste. Elle revient en France en 1880, et, très populaire, elle multiplie les manifestations et réunions en faveur des prolétaires. Elle reste surveillée par la police et est emprisonnée à plusieurs reprises, mais poursuit inlassablement un activisme politique important dans toute la France jusqu’à sa mort à l’âge de 74 ans.
Elle représente une figure importante de la Commune de Paris et de l’enseignement révolutionnaire des années 1860, et constitue encore aujourd’hui une personnalité influente dans la pensée révolutionnaire et anarchiste.

L’Histoire a retenu son nom et honoré sa mémoire (une station du métro parisien). Elle a combattu sur les barricades pour défendre la Commune de Paris en 1871. Habillée en uniforme de la Garde nationale, elle a marché au combat avec le 61e bataillon de Montmartre. Elle a grimpé à l’assaut des troupes versaillaises, brandissant un drapeau Elle a tiré à la carabine Remington, sans faiblir, des nuits entières.Elle a défendu des tranchées pilonnées par les obus de l’armée de Thiers. Elle a tenu le cimetière Montmartre parmi les derniers irréductibles, pendant la Semaine sanglante. Personnalité célébrée par Victor Hugo (il la nomme Viro Major : plus grande qu’un homme)

Lors de son procès par les Versaillais, elle lance cette phrase aux juges qui la condamnent à la déportation :
« Si vous n’êtes pas des lâches, tuez-moi ».
Elle devient le modèle des femmes insoumises. En Nouvelle-Calédonie, où elle purge sa peine pendant sept ans, sa voix fit encore merveille : enseignement aux petites Caldoches, discours de rébellion aux Canaques.

Depuis le moment de son retour triomphal en France en 1880 jusqu’à sa mort, elle ne cesse de parcourir le pays, psalmodiant les récits de la Commune, prophétisant l’avenir de la Révolution qui balayera le vieux monde et ses horreurs et transformera tout être humain en papillon…

Elle a publié tous les genres littéraires: poésies,chansons, romans, essais, mémoires, pièces de théâtre, nouvelles, opéra, récits pour enfants.

J’aime cette femme révolutionnaire qui a compris l’importance de l’éducation.

Claudia

3 réflexions sur « Louise Michel, femme révolutionnaire »

  1. J’aime bien aussi cette femme révolutionnaire.
    J’ai passé mon bac au Lycée Louis Michel dans le 12e à Paris (en 1976)
    Ce film a l’air déjanté !!!
    Yolande Moreau (que j’ai vue sur scène au théâtre de la Souterraine avant le COVID) est épatante
    Bizzz

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