21 novembre 2024

Quatorze crocs de Martin Solares

Nous sommes à Paris, en 1927. Dans une sombre ruelle près de Montparnasse, on découvre le cadavre d’un homme probablement assassiné. Les circonstances sont troubles, et les causes de la mort le sont tout autant. Il n’y a qu’à voir l’aspect du corps : sa peau a une couleur inhabituelle… et quelles sont les marques curieuses qu’il a sur le cou ?

Quatorze points, comme autant de morsures…

Un jeune policier est chargé de l’enquête.

Son nom ? Pierre Lenoir. Il appartient à une division spéciale de la police parisienne : la Brigade Nocturne, spécialisée dans les crimes impossibles à résoudre, et dont les méthodes n’ont rien de conventionnelles. Grâce à un réseau d’informateurs et une femme mystérieuse qui s’intéresse d’un peu trop près à cet assassinat, le voilà parti à l’aventure : pour faire la lumière sur cette affaire, il croisera des migrants illégaux d’une nature tout à fait étonnante, devra s’intéresser à la magie et à l’hypnose, et surtout, il aura à frayer avec les dadaïstes et les surréalistes, ces jeunes artistes énervés qui agitent le Paris de l’époque. Nulle doute que cette histoire remettra en cause tout ce que Pierre Lenoir croyait savoir de la vie – et de la mort. Avec Catorce Colmillos, Martín Solares crée une nouvelle forme : le roman historico-fantastico-policier. Il se joue de tous les codes littéraires et le lecteur joue avec lui : tour à tour drôle, étrange et feuilletonnesque, bourré de références et d’allusions délicieusement anachroniques, Quatorze canines nous offre un extraordinaire plaisir de lecture qui comblera les aficionados du genre.

Martín Solares est né en 1970 à Tampico. Il a travaillé comme critique, professeur et éditeur de littérature depuis 1989. Ses nouvelles et travaux ont été publiés dans de nombreuses revues et anthologie au Mexique, mais aussi en Angleterre, en France, aux États-Unis et en Espagne. Les Minutes noires, son premier roman, a connu un succès critique et public immédiat à sa parution au Mexique et en Espagne.

J’ai aimé ce roman qui se lit d’une traite. L’écriture est vive et joyeuse. Malgré le sujet ne pensait pas que ce roman soit noir, bien au contraire, c’est une jolie balade dans le monde de la peinture du Paris des surréalistes. Si vous aimez le fantastique, vous serez conquis. Bonne lecture 🙂

Claudia

2 réflexions sur « Quatorze crocs de Martin Solares »

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