“De la même façon qu’Erica me ressemblait beaucoup, ma nouvelle héroïne, me ressemblera également, mais il s’agira plutôt du nouveau moi adulte, sage.” FAYE est la nouvelle héroïne de Camilla Läckberg : elle se prénomme de la sorte, en hommage à Faye Weldon, comme nous l’explique l’auteure.
Faye a voué sa vie à Jack, coureur de jupons invétéré, elle a tout sacrifié pour lui. Mais lorsque qu’elle retrouve celui-ci au lit avec sa jeune collaboratrice et qu’il lui annonce qu’il la quitte, la nouvelle passe mal. Et quand il lui notifie qu’il ne lui donnera aucun argent sur la société qu’ils ont construit ensemble. Un gouffre s’ouvre. Heureusement elle a sa fille et plusieurs amies qui vont l’aider dans sa reconstruction. L’amour fait alors place à la haine. La vengeance devient son moteur, son arme tueuse qui doucement et impitoyablement va faire son entrée dans la vie de son ex-mari. Il lui a tout pris, elle ne lui laissera rien. Voir moins que rien. Faye ou Mathilda suivant l’époque est une femme que rien ni personne n’arrête.
Premier volet d’un diptyque, «La Cage dorée» est un thriller glaçant qui résonne funestement avec l’ère #MeToo. Pour la première fois, Camilla Läckberg quitte Fjällbäcka pour explorer la perversité de l’homme dans les hautes sphères de la société stockholmoise. Et montrer combien il peut être fatal de sous-estimer une femme…
Ce livre se lit avec beaucoup de plaisir. Les personnages sont bien campés et l’atmosphère lourde de sens. Cependant, certains passages cousus d’avance m’ont empêché de vivre intensément l’histoire qui je le redis, s’apprécie grandement.
Claudia
Merci pour ton lien sur « La nuit, j’écrirai des soleils » que je ne peux pas ouvrir (j’ignore pourquoi)
Un livre au titre prometteur bien tentant. Je note !
Merci aussi pour ton ressenti de lecture
Bisous ma Claudia
Ha ! mince je n’ai peut-être pas bien inséré le lien ? IL y a le titre, les gens trouveront bien 🙂