Ton corps repose en paix au pied de notre chêne.
Dans quelques mois de jolies fleurs viendront égayer l’endroit.
Je suis vraiment contente de te savoir près de moi.
Quand il a fallu nous dire adieux, nous n’étions pas tristes. Enfin pas vraiment.
La sérénité et le calme avaient pris le dessus sur le chagrin.
Tu avais compris que la piqure finale allait t’emporter vers la douceur d’un autre là.
Depuis, ton âme se promène parmi nous.
Cet après-midi, j’ai senti ta présente dans mon dos, à la tête du fauteuil où je m’étais assise.
Une autre fois, j’ai ressenti ta présence dans les endroits où tu aimais te reposer.
Sans avoir perdu la raison, je ne suis pas surprise par ce phénomène.
En effet, notre complicité était très particulière, comme envoutante. Elle s’est installée au fil des années.
Nous nous comprenions à demi-mots, à demi-gestes. Ceci s’est encore plus accentué vers la fin de ta vie.
J’étais littéralement transpercée par ton regard. Tu entrais en communication avec moi au-delà de nos différences. Nous n’étions plus dans un échange animal/humain, nous étions dans une communication intense où les battements de nos cœurs s’unissaient.
Ce genre de connexion est sans aucun doute exceptionnel, c’est pourquoi, j’apprécie que tu viennes me visiter de temps en temps. Ton absence est moins douloureuse, beaucoup plus acceptable. Je suis apaisée. Presque sans douleur. Je profite de ces moments de bonheur avec joie.
À tout à l’heure.
Claudia
Quel superbe et émouvant hommage rendu à ton Létchè !!
Cela me fait du bien de te lire ma Claudia…
J’y retrouve mes sensations avec ma petite Lisa et c’est du baume au cœur.
Je t’embrasse.
Passe un bon dimanche.
Merci Béa. Bises