Alors qu’il vient de perdre à la naissance, son fils qui a eu avec sa première épouse Mildred, Charlie tourne Le Kid, l’histoire de cet enfant qu’il n’aura pas vu grandir. Le film est un immense succès.
Charlie reconnu par le tout Hollywood comme l’un des plus grands artistes de son époque savoure son ascension et œuvre déjà pour son prochain film, La Ruée vers l’or qui sera un véritable triomphe.
A 35 ans, il épouse en secondes noces la très jeune Lita déjà enceinte de leur premier enfant. Pourtant, après quatre ans d’union et deux enfants, Lita, maintes fois trahie, demandera le divorce avec pertes et fracas dégradant au passage l’image de Chaplin dans l’opinion publique. Lita Grey quittera le foyer conjugal avec leurs deux fils en novembre 1926 et obtiendra l’équivalent de 15,3 millions de dollars de l’acteur à l’issue de leur divorce. La plus grande somme jamais allouée lors d’un procès aux États-Unis jusqu’alors.
Tandis que les premiers films parlants font leur apparition… 1928, son film Le Cirque, est annoncé comme un échec.
Le statut et la carrière de Charles Spencer Chaplin commenceraient-ils à vaciller dans cette Amérique puritaine ?
L’écriture de ce tome 2 a retenu mon attention. Bien que j’ai toujours autant de mal avec le dessin. Cependant, je regrette que l’auteur n’aborde pas l’acharnement de J. Edgar Hoover, directeur du FBI qui est persuadé que Charlie Chaplin a des sympathies pour le communisme. Les biens pensants puritains américains lui reprochent de ne pas vouloir la nationalité américaine. Il gagne beaucoup d’argent et ceci dérange. Il est professionnellement totalement indépendant. Et aux États-Unis, ce n’est pas le fonctionnement artistique. Ils ont une peur viscérale de la propagation des idées bolchéviques.
Je vous laisse découvrir la suite sur le site internaute et RTS.
Claudia