Le Dalaï-Lama, Qu’arrive-t-il à notre planète ?
Dans quel état est la Terre et comment pouvons-nous agir pour l’améliorer ?
C’est pour en débattre que des scientifiques environnementaux, des penseurs spécialisés en philosophie éthique et des militants écologistes de premier plan se sont réunis autour du Dalaï-Lama.
Ensemble, ils traitent des questions brûlantes d’actualité et nous montrent ce que l’on peut retenir de la sagesse bouddhiste pour sauver notre planète et ceux qui l’occupent.
• Comment concilier les préoccupations des hommes avec le droit des animaux ?
• Comment garder espoir lorsque nos efforts ne semblent pas toujours porter leurs fruits ?
• Quelles initiatives concrètes peut-on prendre pour améliorer la situation à notre échelle ?
Inspirante, édifiante et transformatrice, cette lecture devrait être obligatoire pour tout citoyen du monde.
Édition dirigée par : John D. Dunne, Daniel Goleman. Traduction (Anglais) : Carole Delporte
Livre reçu dans le cadre de masse critique organisé par babélio.
La lecture commence par le constat de notre planète. Comme vous le savez, elle est en danger. Nous devons dès aujourd’hui changer nos habitudes pour éviter une fin de l’Homme prématurée. Le changement climatique a commencé. Il nous faut réduire la pollution atmosphérique si nous voulons préserver la couche d’ozone, et empêcher l’acidification des océans. L’utilisation de l’eau douce doit être réfléchie par tous les citoyens du monde. Les grands groupes ( Acier, pétrole et cimentiers) doivent être mis à contribution pour lutter contre la pollution chimique. La vie animale et végétale doivent être préservées.
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J’ai apprécié les différentes parties du livres qui expliquent bien les travaux menés par les intervenants. Les interventions du Dalaï-Lama nous montre que même un sage s’interroge encore.
» (…) les tiques se nourrissent du sang de différents animaux. Si vous avez une grande forêt, vous avez de nombreux espèces. mais en fractionnant les forêts, on réduit la vie et la probabilité qu’une tique soit infectée par la bactérie augmente et entrainer une maladie (…) P113
» (…) on peut dire que le capitalisme est focalisé sur la croissance économique, et que son avidité est la cause de nombreux problèmes. (…) le marxisme ou le socialisme sont plus holistiques et s’inquiètent davantage du bien être de la société. » P148
« (…) les gens font comme s’il n’existait que l’économie de marché – alors que ce n’est qu’un modèle parmi tant d’autres. » « (…) nos modèles actuels sont bâtis sur le présupposé qu’une poignée de gens puissants exploitent la majorité des ressources – le schéma classique de l’individualisme insatiable d’Adam Smith P149, 150,
« (…) le meilleur des système économique dépend des intérêts des donneurs d’ordres, et si leurs motivations ne sont pas altruistes, le système ne résoudra rien. » P150, 151,152
« (…) Quand seul l’argent compte, on se fiche de la planète et des conséquences de nos actes. Certains utilisent même leur pouvoir politique et économique pour freiner les progrès des sciences environnementales, qui constituent un obstacle à leur profits. » P 158
« (…) tous les êtres sensibles ont le droit de mener une existence paisible. En fait, tous les êtres vivants éprouvent les mêmes douleurs et de satisfaction, aussi ont-ils tous le même droit d’exister. » P 182, 183, 184, 186,187,188,190
Il y a toute une partie sur la responsabilité religieuse.
J’aimerai pour le bien de la planète que les personnalités religieuses, comme le Dalaï-Lama rencontrent les personnalités politiques qui souhaitent changer de société, comme Jean-Luc Mélenchon. J’ose espérer que ceci fasse bouger le monde.
Claudia