27 avril 2024

l’Africain de J.M.G Le Clézio

« J’ai longtemps rêvé que ma mère était noire. Je m’étais inventé une histoire, un passé, pour fuir la réalité à mon retour d’Afrique, dans ce pays, dans cette ville où je ne connaissais personne, où j’étais devenu un étranger. Puis j’ai découvert, lorsque mon père, à l’âge de la retraite est revenu vivre avec nous en France, que c’était lui l’Africain. Cela a été difficile à admettre. Il m’a fallu retourner en arrière, recommencer, essayer de comprendre. En souvenir de cela, j’ai écrit ce petit livre. » En 1948, J.M.G. Le Clézio a huit ans. Accompagné de sa mère et de son frère, il quitte la ville de Nice pour retrouver au Nigeria un père qu’il ne connaît pas et qui y exerce la profession de médecin. Deux expériences, deux rencontres. D’un côté l’Afrique, sa beauté, sa puissance et sa violence, une liberté de mouvement, de pensée et d’émotion totalement nouvelle. De l’autre, la discipline implacable d’un père qui n’a pas vu grandir ses fils, un homme meurtri par son métier que caractérisent la dureté et le manque de tendresse, parfait étranger au monde de l’enfance. « L’arrivée en Afrique a été pour moi l’entrée dans l’antichambre du monde adulte. » S’attachant à la fois à ses souvenirs et à l’existence de ses parents telle qu’elle a été avant sa naissance, J.M.G. Le Clézio livre un récit intime tout autant qu’un vibrant hommage à la figure d’un père qu’il a mis du temps à comprendre. « Si je n’avais pas eu cette connaissance charnelle de l’Afrique, si je n’avais pas reçu cet héritage de ma vie avant ma naissance, que serais-je devenu ? » J.M.G. Le Clézio

Jean-Marie Gustave Le Clézio est l’un de mes auteurs préférés, grâce à lui j’ai découvert Frida Khalo et Diego Rivéra

Ce livre est paru en 2004. Je suis ravie de cette trouvaille. La description de l’Afrique, plus précisément du Cameroun est magnifique. J’ai pu ainsi retrouver ce magnifique pays où j’ai vécu quelques années.
Sans compter l’histoire saisissante de son enfance, de son adolescence et du cheminement de l’homme qui se construit.
La guerre, quelle connerie, comme disait Prévert …

Claudia

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