« Sur la côte Ouest de l’Afrique, les mamiwatas désignent les sirènes. Dans le roman de Marc Trillard, ce sont des femmes, de super-séductrices qui dépouillent les hommes jusqu’au dernier sou. Directeur de l’Alliance française de Buea, au Cameroun, Marc, « Mike », n’échappe pas à la fatalité de l’homme devenu « sponsor » ou « papa sucre ». Mais, comme toujours, Marc Trillard dépeint aussi une réalité politique et sociale : les émeutes de la faim et la présence française en Afrique qui s’effiloche. « La population du pays, écrit-il, vivait dans un continuel rapport de force général, à tous les étages de la société, engendrant une suite sans fin de conflits publics et privés. » la dépêche
Marc Trillard a su peindre avec toute la réalité de l’Afrique noire les rapports humains. Pour avoir vécu au Cameroun, j’ai retrouvé le pays, ses habitants et surtout les relations très complexes entre les noirs et les blancs, entre les hommes et les femmes. En lisant ce livre, comprendrez-vous pourquoi on ne revient pas de l’Afrique, indemne ?
J’aime l’Afrique et …
Je recommande cette lecture
Claudia