Francis Hallé est un botaniste et biologiste, spécialisé dans l’écologie des forêts tropicales humides et l’étude de l’architecture des plantes vasculaires. Né en 1938, il est reconnu pour ses 30 ans d’exploration des canopées forestières équatoriales et ses nombreux ouvrages sur le sujet.

Principaux engagements et réalisations :

  • Créateur de l’association Francis Hallé pour la forêt primaire en 2019. Son projet consiste à créer une forêt primaire transfrontalière de 70 000 hectares en Europe de l’Ouest, notamment en France, en Belgique, et en Suisse, pour permettre à la nature de se régénérer sur plusieurs siècles. Contrairement aux forêts secondaires souvent exploitées ou dégradées.
  • Auteur de plusieurs ouvrages, dont Plaidoyer pour l’arbre, Éloge de la plante, et Le Radeau des cimes, qui expliquent la complexité et la beauté des arbres et des forêts.
  • Inventeur du dispositif du Radeau des cimes, permettant l’étude de la canopée forestière. Son travail est reconnu internationalement.
  • Lauréat de plusieurs prix, dont le prix Jacques-de-Fouchier de l’Académie française.

Philosophie et convictions :

  • Il considère que la connaissance des formes végétales permet de mieux comprendre leur rôle écologique.
  • Il dénonce la déforestation et les coupes abusives, soulignant leur impact dévastateur sur la biodiversité et le climat.
  • Il prône une approche respectueuse de la nature, avec une attention particulière à la préservation des forêts primaires, véritables réserves de biodiversité et de services écosystémiques essentiels à la survie humaine.

Ce petit livre, « la vie des arbres » est d’une poésie généreuse. La philosophie de Francis Hallé devrait être enseignée dès le plus jeune âge pour éduquer les petits citoyens de demain à regarder les arbres autrement. Sa passion des arbres est transmissible.

Conversation entre un industriel et Francis Hallé, « Quel que soit votre métier, à un moment donné, vous allez vous demander si vous n’êtes pas en train de perdre votre temps (…) Il existe une seule exception, si vous plantez des arbres, vous êtes qûr que ce que vous faîtes est bien. »

Plus loin, dans la lecture « un arbre demande simplement qu’on le laisse tranquille. Je les trouve très utiles pour l’espèce humaine, discrets, parfois un peu taiseux, et tout à fait non violents. Cela fait beaucoup de qualités dont nos sociétés actuelles feraient bien de s’inspirer. » (…) Les gens les voient que, quand ils sont coupés.

« les animaux sont bien gentils, ils sont drôles, ils me font rire, mais vous ne pouvez pas compter dessus parce qu’ils bougent et ils ne seront plus là demain. Tandis que vous pouvez compter sur un l’arbre. »

Lord Bouddha : « l’arbre est un organisme tellement généreux qu’il offre son ombre à ceux qui viennent l’abattre »

Claudia

 

By claudia

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