« Quand les pauvres n’auront plus rien à manger, ils mangeront les riches. »
La tour Magister : trente-huit étages au cœur du quartier de la Défense. Au sommet, l’état-major, gouverné par la logique du profit. Dans les sous-sols et les parkings, une population de misérables rendus fous par l’exclusion. Deux mondes qui s’ignorent, jusqu’au jour où les damnés décident de transgresser l’ordre social en gravissant les marches du paradis. Avec la verve batailleuse qui a fait le succès de La Brigade du rire, Gérard Mordillat, l’auteur de Vive la sociale ! et de Les Vivants et les morts, livre une fable prodigieuse sur la société capitaliste et la révolte de ceux qu’elle exclut.
J’ai lu ce roman réaliste de la France en 2017. La colère transpire à chaque page. Les mots sont crus. Les scènes violentes. Les personnages « animal » à la limite du supportable. C’est l’écriture de Gérard Mordillat décrivant la tragédie des gens « d’en bas ».
A la différence de « La Brigade du rire » et « Notre part des ténèbres » où j’avais trouvé de l’espoir. Où les ouvriers, employés, travailleurs, hommes, femmes trouvaient des rebellions formidables. De celles que je souhaite faire vivre aux riches, aux grands patrons qui nous pourrissent la vie. Dans celui-ci je trouve qu’il n’y a plus d’espoir, que tout est noir et que personne ne peut espérer une vie meilleure. Nous sommes en 2022 et la société libérale est devenue sécuritaire. Existe-t-il une porte de sortie ?
Claudia
Sans aucun doute intéressant ce roman réaliste
Biz
🙂