«  Elle plisse les yeux, fait quelques pas sur le quai et s’arrête. Personne ne l’attend. Comment pourrait-il en être autrement ?

Après la fermeture de la kos, l’usine où elle travaillait, Dallas avait juré de ne jamais remettre les pieds à Raussel. Vingt ans plus tard, la mort de son père et les problèmes d’argent l’y contraignent. En ville, tout a changé. Propreté, un entrepôt de vente en ligne, a remplacé la kos. La mairie est passée à l’extrême droite. Le cinéma, les cafés, les commerces ont fermé.

Depuis que leur fille a disparu, Dallas et Rudi ne se permettent plus d’être heureux. Ils sont hantés par la culpabilité. Ils décident de vivre chacun de leur côté. Ève est-elle encore vivante ? Tant qu’ils ne l’auront pas la réponse à sa disparition, l’amour ne pourra renaître entre eux.

Dallas, telle une lionne se bat au quotidien dans l’entreprise qui broie un peu plus l’humain, jusqu’à la mort.

Cette lecture, caisse de résonance du quotidien de ceux qui vivent la violence du libéral ne peut nous laisser insensibles. J’ai pris plaisir à retrouver les personnages, vingt ans après.

Claudia

 

 

By claudia

2 thoughts on “Les vivants et les morts, vingt ans plus tard, Gérard Mordillat”

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