Pour le bouddhiste en général, être végétarien est un moyen de manifester sa compassion à l’égard des animaux. À la différence des hindous végétariens, la viande n’est pas pour lui « impure » en elle-même. Il ne trouverait rien à redire, en principe, au fait de manger un animal mort de façon naturelle.
De surcroît, de nombreux pratiquants bouddhistes achètent régulièrement des animaux destinés à être tués pour les libérer dans leur milieu naturel ou dans des lieux de refuge où ils sont bien traités. On lit, par exemple, dans l’autobiographie de l’ermite tibétain Shabkar (18ème – 19ème siècle), qu’au cours de son existence, il sauva la vie de centaines de milliers d’animaux.
Au Tibet, les animaux dont on « rachète » ainsi la vie finissent tranquillement leurs jours avec le reste du troupeau. Ces pratiques sont encore courantes parmi les fidèles bouddhistes. Au Bhoutan, où le bouddhisme prédomine, la chasse et la pêche sont interdites dans l’ensemble du pays.
Extrait du magnifique livre de Matthieu Ricard
Claudia
Un magnifique plaidoyer pour les animaux.
Comme il me plairait de voir Bob et Marley !
Bizzz
On ne sais jamais, si un jour tu viens avec tes enfants te promener dans le coin 🙂
Oui pourquoi pas .
Bisous du samedi ma Claudia