19 avril 2024

Le Colonel Chabert, roman de Balzac

Je n’ai pas vu le film, par contre je viens de lire le roman. L’histoire se situe en 1832. Chabert a conduit à la tête de son régiment la fameuse charge d’Eylau qui a décidé de la victoire. Grièvement blessé, il est laissé parmi les morts. Le communiqué officiel le proclame mort et en fait un héros national. Sa veuve, Rosalie, comblée de faveurs par l’Empereur, se remarie avec le comte Ferraud (27 ans), promu à un grand avenir. Sous la Restauration, elle garde son rang. C’est une femme riche et admirée.

Chabert, mourant, parvient à sortir de la fosse commune dans laquelle il avait été jeté. Le crâne fracassé, recueilli par charité, mendiant, enfermé pour fou mettra six ans pour revenir en France. Lorsqu’il y parvient, cet homme, aussi célèbre et glorieux que Guynemer, n’est qu’une épave méconnaissable. Sa femme épouvantée, refuse de le reconnaître. Lui, veut retrouver son nom, son grade, sa fortune et sa femme.

Avec l’aide d’un avoué honnête, Maître Derville, il compte faire un procès pour faire annuler son acte de décès. La situation de sa femme est dramatique. Un procès, c’est le scandale, la perte de son rang mondain. Un accommodement, c’est ruineux.

Par une manœuvre habile en spéculant sur leur tendresse, Rosalie parviendra à le prendre au piège et à “tuer moralement et émotionnellement” cet homme à l’âme tendre et plein de bonté en le maintenant sans nom et vagabond. Le colonel Chabert terminera sa vie à l’hospice.

Pour aller plus loi, je vous invite à lire Le Colonel Chabert

Cette histoire bien que douloureuse est la triste réalité de la vie. Les humains peuvent être machiavéliques quand il s’agit d’argent.

Claudia

 

 

 

2 réflexions sur « Le Colonel Chabert, roman de Balzac »

  1. Bien présenté…
    Mais impossible de lire le livre. Je n’aime pas la plume de Balzac… C’est presqu’une exception « en tant que dévoreuse de livres » (les classiques comme les contemporains)
    J’aime Zola, Maupassant, Flaubert, Stendhal, le grand Victor… et tant d’autres mais je suis allergique à Balzac. Ce qui me replonge dans des souvenirs guère agréables. En seconde, mon prof de français qui était tout jeune (il débutait sa carrière) était un fana de Balzac… et de Rabelais (que je n’aime pas non plus !!) Ce fut un calvaire !!
    Bisous ma Claudia.

    1. Ton témoignage, Béa prouve encore une fois que tout est dans la pédagogie employé par le professeur. Combien de jeunes, d’enfants ont en horreur la lecture à cause d’une approche catastrophique du professeur. Bises

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