La dyslexie est un trouble d’apprentissage qui porte sur l’apprentissage de la lecture. Ceci n’impacte en rien sur l’intelligence.
La dyslexie est imputable en partie au mauvais fonctionnement de l’hémisphère gauche, celui qui est dédié au langage (oral mais aussi écrit) et au traitement séquentiel. L’hémisphère gauche traite des informations qui se suivent dans un certain ordre, comme c’est le cas des lettres, syllabes et mots dans le discours oral et dans le langage écrit.
L’enfant précoce utilise préférentiellement son hémisphère droit, parfois aux dépends du gauche. Cela peut expliquer un manque d’aisance pour développer les compétences qui requièrent un traitement séquentiel, comme pour lire des lettres, des syllabes et des mots agencés dans un certain ordre.
Les études tendent à démontrer qu’il y a 50% d’enfants précoces chez les sujets dyslexiques. Ce qui est bien différent du pourcentage chez les enfants dit normaux qui est entre 10 et 20%.
La précocité chez les dyslexiques leur permet de masquer leurs difficultés. A l’inverse, leur dyslexie freine leur excellence à l’école. Ils se savent différents mais le système de l’éducation nationale français ne leur permet pas de trouver leur place. Leurs efforts pour lire, écrire comme les autres ne suffisent pas à combler leur lenteur et être reconnus. Le découragement est bien souvent inévitable.
Un bilan effectué par un orthophoniste peut être demandé par le médecin. Ceci permet de poser des mots sur les maux de l’enfant et ainsi d’être reconnu. L’entourage bienveillant va encourager, aider et accompagner pour éviter l’échec scolaire.
Un enfant dyslexique est peu sûr de lui. S’il s’avère qu’il est aussi précoce il manque doublement de confiance en lui.
La prochaine fois que vous côtoyez un enfant, merci de vous poser les bonnes questions avant de poser un jugement.
Claudia