« Nom de l’auteur: Audur Ava Olafsdottir (accent sur les O)
Roman traduit de l’islandais par Catherine Eyjólfsson
Je viens de finir la lecture de ce roman, enfin je devrais dire de ce conte moderne, tant l’écriture est belle et poétesse. Tout l’art d’Audur Ava réside dans la faculté de détricoter la chronologie classique de l’amour. Elle nous emmène dans les valises de Arnljótur, en route pour une ancienne roseraie, gardée par un moine cinéphile, où avec lui nous allons remonter les mailles de l’amour. Nous empruntons les routes de l’amour de la mère, morte trop tôt, du père aimant et du frère jumeau, différent. Tous attachants.
La générosité de ce livre nous transporte sur le chemin initiatique de l’adulte, nous sommes comme en état de grâce. D’un réalisme sans fioritures, nous suivons ce personnage décalé et tendre avec beaucoup de plaisir.
Dès le début de ce récit, je souhaite que les deux ou trois boutures de Rosa Candida arrivent à bon port. Je vis avec le personnage cette aventure hors du monde actuel et cela me fait le plus grand bien de pouvoir ainsi me plonger dans l’espoir.
Pour un premier roman, quelle inventivité d’écriture !
Claudia